HISTOIRE de MEZE

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Mèze

Successivement refuge, comptoir commerçant et lieu d'habitation, la ville a connu un bon nombre d'occupations : grecque, romaine, prise par les troupes de Simon de Monfort gérance par l'évêque d'Agde, jusqu'à la Révolution Française.

Longtemps cantonnée à l’agriculture et à la pèche, l'économie mézoise se rouvre aux environs du VI° siècle au commerce maritime.

Elle constitue aujourd'hui la bourgade la plus ancienne du bassin de Thau et s'est même découvert une passion pour la paléontologie: suite à la mise au jour de fossiles d'œufs de dinosaures, les fouilles se poursuivent et un musée a été créé pour l'exposition de ces témoins du passé. Malgré cette richesse de patrimoine, Mèze n'en demeure pas moins une ville dynamique : elle constitue une place forte de la conchyliculture et de l'ostréiculture et développe une vie sportive et culturelle importante. Elle possède aussi son pôle de recherches environnementales Ecosite (protection de l'étang, station de lagunage, épuration de l'eau…).

La commune de Mèze est le chef-lieu du canton de Mèze. Elle est située à 15,5 km d'Agde, 7 km de Sète et 30,6 km de Montpellier .

est une commune française située dans le département de l’Hérault et la région Languedoc-Roussillon . Ses habitants sont appelés les Mézois.

Le site est relativement plat et on trouve au nord-est de la ville le ruisseau du Sesquier et le lac des Sesquiers. La ville est blottie entre les vignes et l' étang de Thau.

Le climat est de type méditerranéen : les hivers y sont doux, les étés chauds, les précipitations relativement peu abondantes et l'ensoleillement très important. Cependant, la présence toute proche de l' étang de Thau humidifie l'atmosphère de façon importante. Les vents dominants sont la Tramontane (vent d'ouest), le marin (vent de sud-est) et le mistral, ou nord (vent de nord-est).

L'autoroute A9 passe à proximité de la ville mais ne dessert par Mèze : il est nécessaire d'emprunter la sortie n°33 (Séte, Frontignan, Balaruc, et Mèze).

La route nationale 113 traverse la ville entre les directions de Sète et Montagnac, de même que la route départementale D613 (ex-N113).

Les armes de Mèze se blasonnent ainsi : d'azur à un agneau pascal d'argent tenant de sa patte senestre de devant une longue croix de sable avec une banderole d'or, chargée d'une croix pattée de gueules, pendante de la longue croix et attachée avec des cordons d'azur, d'argent et de gueules.

L'histoire de la ville de Mèze est riche. Très différent de ce qu'il est aujourd'hui, le territoire de la ville aurait été décrit par le géographe romain Pomponius Mela comme « entourée d'eau de tous côtés » et uniquement « rattachée à la terre par une étroite chaussée ». De cette situation proviendrait le nom original de Mèze : Mansa, la « butte élevée surmontée de fumée ». En effet, un important foyer aurait servi à éclairer le site (vestiges retrouvés près de la chapelle des Pénitents).

Il est probable que Mèze eut été occupée de prime abord par des populations Ibères. Comme bon nombre de villes de la côte méditerranéenne, Mèze a été habitée par les Phéniciens dès le VIII° siècle av.J.-C. Sa situation géographique leur permettait en effet de s'abriter des tempêtes et des vents de nord-est alors qu'ils se dirigeaient vers leurs comptoirs de la côte.

Au VI° siècle , un port y fut construit pour répondre à un important trafic.

Les Phocéens s'installèrent ensuite sur le site et Agde fut construite comme un relais vers l'Espagne. Commode par les conditions favorables qu'elle offrait, certains Phocéens se sédentarisèrent définitivement sur le site de Mèze. Aux activités commerciales, ils ajoutèrent une mise en valeur de leur territoire et développèrent des activités locales (pisciculture, ostréiculture, viticulture, exploitation des salins…)

La conquête Romaine

En 219 av. J.-C, l'expédition menée contre Hannibal en Espagne utilise comme appui logistique Mèze et la région de l'étang de Thau. L'Espagne conquise, la Méditerranée devient Romaine ainsi que le sud de la France. La province de la Narbonnaise est fondée. En 49 av. J.-C, Mèze est entièrement occupée par les Romains.

Du I°siècle au III°siecle siècle, pendant la période de la Pax Romana, Mèze était une cité prospère et on y construisit, grâce à l'aide de l'empereur Claude (qui distribua des terres aux vétérans des légions), de nombreuses villas. La viticulture fut ainsi un peu plus développée jusqu'à faire concurrence à l'Italie.

Invasions et renaissance de la ville

Peu de choses sont connues au sujet de la situation de Mèze pendant la période des invasions, après la chute de l'Empire romain.

La ville aurait été occupée et laissée dans un état désastreux par les Sarrasins qui furent chassés de la région par les troupes de Charles Martel en 736. Pour repeupler la ville dont la population avait été éparpillée, Charlemagne compta sur des Espagnols venus en France (fuyant les Goths et les Sarrasins) pour repeupler les terres désertées et leur offrit des parcelles dans la région de Mèze. Ce fut un véritable renouveau : une famille espagnole reçut la totalité de Mèze.

Au XIIe siècle, les « gardiens de la foi » catholique encouragent les expéditions contre les cathares. Les troupes de Simon de Monfort investirent alor la région sous les drapeaux de la foi, mais attirés surtout par les richesses du pays. Mèze fut à leur main en 1209 et l'évêque d'Agde devint seigneur de la ville. En 1229, Mèze fit enfin partie intégrante du royaume de France.

Les seigneurs ne résident plus au château, tombe rapidement en ruines alors que la population, de son côté, s'émancipe de plus en plus. Elle s'implique de plus en plus dans l'administration de la ville et permet, grâce à des accords avec les cités voisines, la mise en place de limites.

La vie économique était alors divisée sur deux secteurs majeurs : l'agriculture et la pêche. Mèze n'échappa pourtant pas à la peste noire de 1347, et des conséquences dramatiques s'ensuivirent (disettes, surtout).

Les guerres de religion

Durant la Réforme, alors que les protestants se réfugient et développent majoritairement leur religion dans le Sud, Mèze demeure catholique. En 1552, alors que la guerre s'étend sur tout le royaume, Louis de Condé encourage les protestants du Bas-Languedoc (actuel Languedoc-Roussillon) à se soulever. Mèze est assiégée à la fin de l'année et fut mise à sac. Le départ des assaillants ne se fit que par le versement d'une rançon. D'autres assauts suivirent, entraînant avec eux épidémies, brigandages, disettes… la ville en sort saccagée et ruinée.

Au XVII° siècle, la paix revient enfin avec l'édit de Nantes.

Des communautés de pénitent se basent dans tout le Languedoc et répandent les idées phares de la Contre-Réforme. Vêtus de robes blanches, ils organisent de grandes processions publiques et de nombreuses actions de charité. Leur présence remonte le moral en berne des populations et apporte un soutien matériel aux plus pauvres.

En 1602, avec la croissance du nombre de membres de la communauté, un lieu de culte fixe leur est accordé par l'évêque d'Agde. Ils s'établissent dans l'église Saint-Pierre et ont aussi comme mission la remise en état de la chapelle.

L'avant Révolution

En plus des guerres successives qui affaiblissent Mèze, la peste s'abat à nouveau sur la ville. Elle ne compte plus qu'environ 1500 habitants en 1630.

Néanmoins au XVIII° siècle la vie économique est prospère : le commerce maritime renaît et la viticulture est révolutionnée par une méthode de distillation importée de Suisse. La fabrication d'eau de vie constitue une des activités principales.

On organise déjà à Mèze des joutes nautiques mais aussi le jeu du Capelet.

La Révolution

La noblesse Mézoise est jeune et peu riche à la veille de la Révolution.

Occupée par ses problèmes locaux (élection du second consul notamment), la communauté prend peu garde à la prise de la bastille. Mais dès janvier 1790, les décisions prises quant aux nouvelles municipalités parviennent à Mèze et on élit alors un maire, un adjoint et un conseil municipal.


Jean-Baptiste Poquelin, ( Molière) comédien et dramaturge français, ne le 15 janvier 1622 a Paris,  et décédée le 17 février 1673,

fils d'une famille de marchands parisiens,  à 21 ans il s'associe avec une dizaine de camarades, et avec la comédienne  Madeleine Bejart, pour former la troupe de l'illustre Teatre qui, ne parvient pas à s'imposer à Paris. Pendant prés de treize ans, Molière et ses amis parcourent les provinces méridionales avec une troupe itinérante  Au cours de cette période, Molière compose plusieurs farces ou petites comédies et les deux premières grandes comédies. LORS DE CES PÉRÉGRINATIONS EN LANGUEDOC ENTRE 1656 ET 1657 MOLIÈRE EST VENUE A MEZE ET A EU MAILLE A PARTIR AVEC DES MARCHANDS VENANT DE LA FOIRE DE MARSEILLE ; CETTE ALTERCATION EU LIEU A L'AUBERGE DU st ESPRIT SITUÉE DANS LA RUE DES 3 PIGEONS A MEZE PRES DE L’ÉGLISE ST HILAIRE

                                                                                 MOLIÈRE S'EST ALLÉ ET A PASSE LA NUIT A LA BRIFFAUDE (DOMAINE SUR LA COMMUNE DE MONTAGNAC)


Administration

Maires de la commune

Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1944 1947 Henri Bessède SFIO 1947 1971 André Montet radical 1971 1977 Georges Jean sans étiquette 1977 1998 Yves Pietrasanta Divers Parti écologistes Conseiller général jusqu'en 2001 1998 2001 Yves Pietrasanta Les Verts Vice-président du Conseil régional à partir de 1992 2001 2001 Yvon Pibre 2001 2008 Henry Fricou Les Verts 2008 2014 Henry Fricou Les Verts puis Europe Écologie - Les Verts

Suite de la liste des maires (De 1807 à 1944 )

Mèze est jumelée avec :

Naucelle ( France) située à 133 kilomètres.

La ville de Mèze possède un stade (stade des Sesquiers), deux gymnases (gymnase Gérard Rigal et gymnase Bernard Jeu), un dojo , deux plateaux multi-sports, un skatepark et un terrain de tambourin .

De nombreux clubs 12 sont disponibles pour pratiquer des activités sportives diverses et variées sur la commune de Mèze, dont :

Le Stade Mèzois, club phare de la ville de Mèze, évolue en Promotion Honneur A de l'Hérault pour la saison 2010-2011

Monuments médiévaux

Construit à la fin du XVII° siècle , il abrite aujourd'hui des expositions artistiques et met un parc à disposition du public.

Monuments religieux

Elle fut construite au XV° siècle par Étienne de Cambrai sur le site d'une ancienne église. Son clocher a joué plusieurs fois un rôle de défense lors des nombreux combats que connut la ville.

L'église Saint-Martin-de-Caux

Petite église de style roman construite au XII° siècle . Elle se situe au bord du Cami Roumieu (chemin emprunté par les pèlerins qui se rendaient alors à Saint-Jacques-de-Compostelle . Après la découverte de vestiges gallo-romains (statue en marbre, tombeaux), on peut imaginer que l'église est construite sur une place sacrée utilisée dès l'Antiquité .

La chapelle des Pénitents :

Construite au XII° siècle sur le site d'un temple grec antique. On a retrouvé à ses abords les plus anciennes traces d'occupation de Mèze.

L'ancienne chapelle de Notre-Dame-de-Pallas :

Elle est datée du X° siècle et aurait appartenu aux moines de l'abbaye de Conques, dans l'Aveyron.

Une salle de prière

Elle fut installée au début des années 2000 à l'intérieur même de la résidence Fréderic Mistral par les nombreux pratiquants de la religion Islamique de la ville de Mèze.

Autres lieux et monuments

S'étendant sur 12 hectares, la station de lagunage traite les eaux de Mèze et de Loupian (8000 à 25000 eq. habitants) et a été mis en service en 1980. Le site abrite un centre de recherche et a une vocation pédagogique. Sa construction fait suite à un empoisonnement des eaux du bassin de Thau en 1975.

Plaine des Dinosaures

Musée paléontologique en plein air pour tous publics. Une reconstitution de zone de fouille permet aux plus jeunes de jouer les apprentis paléontologues.

Espaces verts

Mèze est une ville fleurie avec une fleur au concours des villes et villages fleuris .

Port de pèche

Port de plaisance

Ecosite : station de lagunage

L'église Saint-Hilaire

Le vieux village

Les vestiges des remparts

Le château de Girard

Culture

Manifestations culturelles

La ville de Mèze accueille chaque année le Festival de Thau ainsi que des joutes nautiques .

Sur les sites du château de Girard et de la chapelle des Pénitents sont organisées tout au long de l'année des expositions artistiques. Elles mettent aussi bien au premier plan des artistes locaux (Peintures et sculptures en Pays de Thau en septembre 2008 par exemple) que des personnalités étrangères à la région.

Des concerts et spectacles sont aussi donnés en dehors du festival d'été : ils ont le plus souvent lieu dans l'église Saint-Hilaire, le centre Bernard-Jeu et le foyer municipal.

Gastronomie

Comme grand nombre de régions françaises, les villes du bassin de Thau possèdent une cuisine locale. La proximité de l'étang et du littoral méditerranéen favorise la cuisine à base de coquillage et de produits marins. Ce sont pour nombre d'entre elles des spécialités dites sétoises mais dont la production est en fait étendue à tout le bassin (voire au-delà). Par exemple :

La teille , tourte confectionnée à partir d'une pâte à pain et farcie de poulpes et calamars agrémentés d'une sauce tomate relevée (on compte plusieurs tielleries artisanales au sein de la commune de Mèze)

les moules à la brasucade : elles sont cuisinées au grill sur un feu de bois, puis arrosées en fin de cuisson de vin blanc mariné avec des herbes typiques du sud de la France (laurier sauce romarin thym sariette estragon…)

les huîtres de Bouzigues Etang de Thau .

la macaronade (composée de pâtes à la sauce tomate, de saucisse, de bœuf, et de différentes herbes provençales suivant les recettes)

Traditions

Le bœuf de Mèze

L'histoire du bœuf (buòu en occitan) de Mèze remonte en l’an 59 de notre ère. Durant cette période de la Haute Antiquité, une pauvre famille, venue des environs de Béziers, vint s’établir sur les bords de l’Etang de Thau et se mit à défricher les terres à un endroit appelé « Las Morgas » (['las] ['murgos]). Cette famille vivait de la pêche dans l'étang mais aussi de l'agriculture, aidée dans son travail par une paire de bœufs. Grâce à l'installation de cette famille, une urbanisation débuta, étant à l'origine du village portuaire de Mèze. Mais hélas, le premier bœuf mourut suivi du second. On décida de conserver la peau de ce dernier, étant sans doute le plus beau. Sa dépouille fut alors conservée comme une relique étalée sur un mannequin de bois. On le promena chaque année pour les grandes occasions. L'animal semblait vivant !

Plus tard quand cette peau fut trop usée, on construisit un bœuf sur une charpente de bois, beaucoup plus grand que la taille normale d'un bovidé et recouvert d’une toile de jute brune. Cette tradition existe encore de nos jours. Ainsi, dans l'animal totem, huit hommes peuvent se loger pour le mouvoir. L’un d’eux est chargé d’actionner la tête et les mâchoires de la bête au moyen d’une petite baguette de bois. Un autre jeune homme tient entre ses mains un baril recouvert d’une peau d’âne tendue, traversée en son centre par une corde asphaltée. En faisant glisser cette corde entre l’index et le pouce, cela produit alors un mugissement analogue à celui du bœuf. À l’extérieur, le guide, armé d’un long aiguillon, commande l'animal. La course de l'animal totémique dans les rues de Mèze est imprévisible. À tout moment, il peut courir et peut même foncer sur ceux qui se mettent en travers de son passage ! Le bœuf est aussi capable de ruades, de trémoussements scandés par la musique qui l'accompagne. Avec ses larges cornes, il éloigne les plus hardis qui veulent s'opposer à lui. L'animal totémique mézois est de toutes les fêtes publiques, notamment lors de la fête de Mèze qui a lieu le 19 du mois d’août. Cette fête dure trois jours, toujours avec les sorties de l'animal totem. Lors de cette fête, comme dans d'autres villages héraultais, l'animal totem est béni par le curé, ici sur la place de l'église. Ensuite, et seulement après, le totem rend visite au maire.

Le bœuf de Mèze est souvent cité au cours de l'histoire de la commune : en 1229, il reçoit l'évêque d’Agde, Thédise (qui venait de recevoir en don la seigneurie de Mèze, du fils de Montfort, Amaury). En 1562, il était du cortège du prince de Condé passant à Mèze. En 1701 , il prit activement part aux fêtes organisées lors du passage des princes de Bourgogne et de Berry. En 1921, pour les fêtes organisées en faveur de l’université de Montpellier, le président de la république, Millerand dut abandonner l’estrade des représentants officiels lors du passage du bœuf. La foule crut alors que Millerand avait eu peur du bœuf. Pour sauver la situation, Magallon, député de l’Hérault, vint face au monstre et salua le bœuf. Le député fut applaudi pour son courage et ainsi, l'animal totémique put continuer à animer les fêtes de Mèze.

Le chevalet.

Le jeu du tambourin .

Gerard FRANCO
Gerard FRANCO

Personnalités liées à la commune

Annexes

Bibliographie

Alain Cambon, Mèze (tome 1), Alan Sutton, 2004

Alain Cambon, Mèze (tome 2), Alan Sutton, 2004

Raymon Arnaud, Ma ville a un passé : histoire de Mèze, Dehan, 1966

Hippolyte Charamaule , avocat héraultais et militant d'extrême gauche du XIX° siècle, est né à Mèze le 13 avril 1794 . Le 18 septembre 1848 , aux côtés de Victor Hugo , il se positionne en faveur de l'abolition totale de la peine de mort.

Vincent Allègre, avocat, parlementaire et Gouverneur de la Martinique , y est décédé en 1899 ;

L'eveque Ange-Marie Hiral est né en 1871 dans la commune. Il a participé à la fondation de communautés religieuses en France, en Belgique, au Canada et en Egypte Une place de la ville lui est dédiée.

Les chanteurs Pierre Vassiliu (né le 23 octobre 1937 à Villecresnes ) et Christian Delagrange sont établis dans la commune depuis quelques années.

Gerard FRANCO et Patric , chanteur occitans,

Yves Pietrasanta est né à Mèze le 19 aout 1939. Il fut un membre créateur de Génération écologie aux côtés de Brice Lalonde depute européen, et est actuellement vice-président de la région Languedic-Roussillon . Il a présidé le Centre de recherches Mèze Hérault jusqu'à l'an 2000 au sein de l'Ecosite.


Méze le kiosque

(classé au patrimoine français) sur l'esplanade.

kiosque construit en 1892.

Le 19 mai 1892, le maire Paulin Arnaud propose au Conseil municipal de construire un kiosque à musique en dur.

Paul Laurens fait un rabais de 5 francs , Gaston Bondon accepte de faire les travaux de serrurerie , Henri Desplats demande une augmentation de 15% ;

M.Pirozel accepte les devis pour les travaux de maçonnerie, mais demande une augmentation de 20 Francs par mètre cube pour la pierre froide. Eugène Mas qui a soumissionné pour l’ensemble des travaux consent à faire un rabais de 3%.

Le Conseil Municipal accepte le devis de M.Mas et lui ordonne d’exécuter les travaux immédiatement. Le Conseil note la somme de 2.500 Francs.

Le kiosque fut inauguré en 1892 sans le toit et avec un escalier en bois.

En 1893, on lui ajouta une couverture et un escalier de pierre.

 

Mèze

 CHÂTEAU DE GIRARD

rue Sadi Carnot - 34140 Mèze


Inscrit au titre des Monuments historiques

Construit en 1660 par la famille Muret sur un terrain hors les murs de la ville. L'ancienne métairie est devenue demeure seigneuriale au fil du temps. Occupé par des famille bourgeoises de Mèze pendant 300 ans depuis le XVIIe s., le dernier propriétaire a cédé le château à la ville.


Les Pénitents de Méze

Ancienne église paroissiale Saint-Pierre, la chapelle est même bâtie sur le site d’un temple antique fondé par les grecs. Elle surplombe le vieux port et l’ancienne ville de Méze

On sait qu’une première église fût construite (elle est citée en 844) au Moyen-Age à cet endroit, mais les plus anciens murs de la chapelle proviennent de l’église romane construite au XIIème siècle.

De cette époque ont survécu le chœur, l’abside semi-circulaire et les dernières travées des murs de la nef. En mauvais état, l’église a été restauré par les pénitents au XVIIème siècle, la façade et la porte furent remontées au XIXème siècle.

 Après la réforme des protestants et du Moyen âge, vers 1560, les catholiques mettent en place des confréries de pénitence axée vers la réparation, la lutte contre le péché, faite par rapport au protestantisme, comme une forme de dévotion de culte publique.

Regroupant à la fois paroissiens et laïques, cette association est organisée comme celle de 1901, mais avec 3 siècles d’avance.

Ses statuts comportent 180 articles, signés, consignés, analysés par les évêques, mettant en place les gardes fous nécessaires. Le 11 avril 1588, Guillaume de Cesses, en accord avec les Pénitents de Marseillan, lance la confrérie de Mèze. En 1590, ils demandent à l’évêque d’Agde l’autorisation d’utiliser la chapelle du château médiéval (église St Pierre), à l’abandon à l’époque et servant de refuge pour les pourceaux. Celui-ci accepte ce lieu de culte sous condition de grosses rénovations. La chapelle des Pénitents est née.

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Commentaires: 3
  • #1

    cauquil,née laffite jocelyne (vendredi, 02 janvier 2015)

    merci pour ce super reportage sur ma ville natale:ily a fait bon y vivre toute ma jeunesse et j'y retourne toujours avec plaisir!

  • #2

    Pascale (mercredi, 22 février 2017 12:13)

    Bonjour,
    Je suis fan de Christian DELAGRANGE, depuis le début de sa carrière ; et je l'admire a
    ussi pour le temps qu'il consacre pour les plus démunis.
    Mais auriez-vous la gentillesse de me dire où est située sa maison à MEZE ?. Bien sûr, je n'irai pas le déranger, mais c'est juste pour essayer d'apercevoir son extérieur si possible.
    Merci beaucoup de votre aide sympathique.

    Pascale.

  • #3

    DANIEL Béatrice (dimanche, 20 mai 2018 08:48)

    Magnifique texte très intéressant sur l'histoire de notre village.
    Je n'ai pas vu d'article sur Moliére qui vécu 3 ans sur Méze...