MEZE SES HUITRES ET MOULES

conchyliculteur a la retraite mon soutien est total je ne veut pas voir mourir l'etang de thau (courage) josé



Ifremer modifie les huîtres triploïdes pour détrôner les huîtres naturelles pour le meilleur ou... pour le pire.

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Développées dans les laboratoires de l'Ifremer, les huîtres triploïdes sont en passe de détrôner les huîtres naturelles pour le meilleur ou... pour le pire.

On l'appelle huître "triploïde" ou plus poétiquement "huître des quatre saisons"... Vous l'avez sans doute déjà consommée sans le savoir, car elle représente une part importante de la production ostréicole. La triploïde a subi des manipulations chromosomiques importantes, la faisant passer de 2 à 3 paires de chromosomes et la rendant stérile. Pas très anodin... Pourtant, aucune obligation d'étiquetage ni étude préalable ne sont requises car, légalement, elle n'est pas un OGM mais un OVM, c'est-à-dire un organisme vivant modifié.

Danger pour la biodiversité

Face aux risques de prolifération de ces organismes manipulés, une réglementation plus contraignante devrait voir le jour... dans les prochaines années. "Il y a un véritable consensus de la communauté scientifique mondiale sur les risques liés aux OVM et sur l'importance d'une évaluation avant la mise sur le marché ", explique Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d'histoire naturelle.

"Aujourd'hui, ils ne sont pas assez évalués ni encadrés alors que l'on n'a aucun recul. Les cas des huîtres triploïdes ou du saumon transgénique - qui constitue désormais l'essentiel de l'offre du saumon d'élevage - sont emblématiques : on les a introduits massivement au risque de déséquilibrer complètement les écosystèmes, sans appliquer le principe de précaution. D'après moi, l'huître triploïde constitue un danger pour la biodiversité et l'hécatombe ostréicole qui sévit depuis 2008 pose la question de la fragilité de ces organismes modifiés".

Maturité accélérée

Développée depuis 15 ans au sein de l'Ifremer, l'huître triploïde a été initialement conçue pour augmenter la production durant l'été. Théoriquement stérile, elle ne produit pas de laitance (gamètes) entre mai et août et remplace donc avantageusement l'huître naturelle, laiteuse durant cette période de reproduction. La triploïde réserve un autre avantage de taille pour les producteurs : plutôt que se reproduire, elle met à profit son énergie pour grandir plus vite et arrive ainsi à maturité en deux ans contre trois bonnes années pour l'huître naturelle.

"Pour fabriquer la triploïde plusieurs méthodes se sont succédé", explique Jean-François Samain, ancien directeur de recherche à l'Ifremer. "La première technique nécessitait l'utilisation d'un produit mutagène au stade embryonnaire. En théorie c'est sans risque, mais pour des produits destinés à l'alimentation humaine, je déconseille ce genre de procédés... Aujourd'hui, certaines écloseries (sites de reproduction des huîtres) l'utiliseraient encore. La deuxième méthode mise au point donnait des individus résistants, mais c'était un processus plus long, aussi en 2007, un troisième procédé plus rapide a vu le jour et prédomine aujourd'hui." À savoir : on crée une huître tétraploïde, dotée de quatre paires de chromosomes, sorte de super mâle qui féconde des millions de femelles diploïdes (deux paires de de chromosomes).

Risque de dissémination

Procédé coûteux et complexe, l'huître tétraploïde serait vendue 1 000 euros l'étalon aux écloseries et nécessite des installations hautement sécurisées pour éviter tout risque de dissémination de la précieuse semence. "Nous ne sommes pas à l'abri d'une manipulation malheureuse et un tel accident pourrait signer la fin des huîtres naturelles", s'inquiète Jean-François Samain. D'autant qu'il existerait des écloseries clandestines en France, notamment en Bretagne.

Face à ce risque de dissémination, l'association des ostréiculteurs traditionnels a déposé une requête devant le tribunal administratif de Rennes contre l'Ifremer pour "développement de biotechnologies sans en mesurer les conséquences". Benoît Le Joubioux, qui dirige ce mouvement, souhaite que le principe de précaution soit appliqué et réclame des zones de préservation des huîtres naturelles, surtout après l'épisode de l'herpès virus, qui décime depuis plusieurs années tous les élevages. "En 2009, après le début de l'épidémie, l'Ifremer a constaté que la mortalité touchait surtout les triploïdes - jusqu'à 95 % des jeunes huîtres -, mais aujourd'hui on ne comprend plus rien ! L'épidémie s'est étendue à tout le bassin et il n'y a plus aucun repère, tout crève."

La fin de l'huître naturelle ?

Alors que les anti-triploïdes accusent les huîtres modifiées d'être moins résistantes et d'avoir ainsi propagé partout l'épidémie, les pro-triploïdes soutiennent qu'il s'agit d'un virus particulièrement virulent qui n'a rien à voir avec leur protégée. Au sein d'un milieu conchylicole divisé, les expertises se succèdent et les soupçons s'accumulent sur l'implication des nouvelles venues dans cette pandémie.

L'huître modifiée sonnera-t-elle la fin du coquillage naturel ? Pour arrêter cette épidémie, les ostréiculteurs du bassin d'Arcachon demandent un moratoire afin de suspendre l'introduction des triploïdes dans la mer. En attendant, des consommateurs avertis la boudent déjà. En l'absence d'étiquetage, on la reconnaît à sa coquille qui rebique comme la proue d'un bateau mais certains ostréiculteurs couperaient cette partie pour faire passer la belle incognito...

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l'Etang de Thau, Ponte et Abondance de larves 2012 : le point à la mi juillet

A la mi juillet, le point, en termes de ponte et d'abondance larvaire, sur l'ensemble des 5 sites ateliers du Réseau Velyger est le suivant :

Dans l'Etang de Thau, on note depuis le début juillet la présence de deux cohortes larvaires apportant des larves grosses en quantité faible à modérée :



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etang de thau Une petite révolution dans le monde des huitres.

Un conchyliculteur de l’Etang de Thau se réjouit de sa production d’huitres haut de gamme, qui résulte d’une technique tout à fait particulière.

Très longtemps cet ostréiculteur de l’étang de Thau, s’est senti frustré de ne pas avoir une qualité d’huitre semblable à celle produite sur la côte Atlantique et à force de recherche et de persévérance, il s’est rendu compte que la différence venait essentiellement de l’absence de marée en Méditerranée.

Il a donc essayé de reproduire artificiellement le cycle des marées en inventant un système qui permettait aux huitres de sortir de l’eau, pour leur permettre d’être plus charnues.

Avec ce système, l’huitre n’est pas élevée en casiers comme sur le littoral atlantique, mais collée sur des barres de palétuviers, ce qui les permet de les sortir et de les plonger dans l’eau, verticalement en les faisant s’enrouler sur des perches qui tournent à l’énergie de panneaux solaires.

Ainsi, les huitres sont sorties automatiquement de l’eau deux fois par semaine et restent hors de l’eau au moins deux jours, ce qui leur permet de grossir confortablement pendant deux ans et demi.

Mais les investissements nécessaires pour ce type de production sont très importants ce qui fait que cela se répercute inéluctablement sur le prix de l’huitre qui est vendue deux à trois fois plus cher que la moyenne des huitres françaises. Il faut compter 4 à 5 euros l’huitre, mais cela n’inquiète nullement cet ostréiculteur dans la mesure où avec une production de 50 tonnes d’huitres par an, il se situe sur un créneau d’huitres de haut de gamme très prisées par les Japonais, les Chinois et les Russes.

L’innovation de cet ostréiculteur de l'Etang de Thau, laisse entrevoir de belles perspectives pour la filière huitrière qui rencontre depuis quelques années de réelles difficultés.


Les huîtres de THAU,

la santé en coquilles Rebutantes pour certains, considérées comme incontournables par d’autres, les huîtres sont à la fête en cette fin d’année. Au-delà de leurs qualités gustatives que chacun peut discuter, force est de constater qu’elles renferment des trésors de minéraux et de vitamines. Elles auraient même des vertus aphrodisiaques... Pourquoi s’en priver ?

de l’étang de Thau pour les Bouzigues… ce n’est pas le choix qui manque. Vous ferez votre chemin en fonction de votre goût : les plates sont souvent plus douces, les creuses plus charnues, les bretonnes plus iodées et les Marennes-Oléron bien sûr, plus vertes avec un goût de noisette Malgré leur apparence grasse, les huîtres sont en fait très maigres. Elles n’apportent que 1 à 2 grammes de lipides pour 100 grammes. Mais elles sont surtout une excellente source d’oméga 3, de minéraux et d’oligo-éléments comme le fer, le phosphore, le cuivre, le sélénium et le zinc. D’ailleurs, 2 à 3 huîtres suffisent à couvrir les besoins quotidiens en zinc d’un adulte. Admettons toutefois que vous ne risquez pas le surdosage en en consommant davantage


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étang de Thau Des ostréiculteurs soupçonnés

Les derniers mois de l'année sont difficiles pour les conchylicuteurs de l'étang de Thau. Surtout pour les ostréiculteurs. Pour la cinquième année consécutive, une vague de mortalité massive a touché les jeunes huîtres (naissains). « Certains ont perdu 80 à 90 % de leur production », explique un ostréiculteur mézois. L'ampleur de ces pertes est confirmée par l'Ifremer. Les vols d'huîtres deviennent donc un fléau supplémentaire. Ce second phénomène semble être lié au premier. « Les professionnels perdent la quasi-totalité de leur production à cause du virus. Ils sont donc tentés par le vol de coquillages sur les tables de voisins pour compenser leurs pertes. Ici, tout le monde sait que les voleurs sont des ostréiculteurs, lâchent Louis et Henri, deux professionnels mézois. Ces contrôles de gendarmerie devraient avoir lieu toute l'année. Ils dissuadent, mais n'empêchent rien. C'est facile de voler 500 kg en dix minutes, surtout quand on est du métier. »
Selon la gendarmerie, « les vols ont lieu principalement en journée, et sur l'eau », mais le commandant Husson n'avance pas que les voleurs sont des ostréiculteurs. Il confirme toutefois qu'« il faut du matériel spécialisé pour ce type de vols. » Du côté des professionnels, on en est convaincu. « On nous vole même à l'intérieur des mas. Là, c'est surtout du matériel. Et pour enlever un moteur sans faire de dégâts, il faut être du métier », déplorent Louis et Henri.N. G.

Cinq TONNES VOlées depuis janvier

Quinze vols ont été signalés par les ostréiculteurs du bassin de Thau, depuis le début de l'année 2011, contre 40 à la même époque en 2010. Toutefois, l'ampleur des vols est plus importante cette année malgré un nombre de faits plus réduit, avec 5 tonnes dérobées contre moins d'une tonne en 2010. « Nous avons eu deux gros vols d'une et de deux tonnes », explique le chef d'escadron Husson. La production annuelle sur l'étang est d'environ 10 000 tonnes. Le prix de vente du kilo d'huîtres de l'étang de Thau, aux professionnels, est estimé à deux euros.


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Ostréiculture/Bassin de Thau: Le remède des frères Cambon

Les frères Cambon présentaient à Mèze leur procédé pour mettre fin à la surmortalité des huîtres dans le bassin de Thau.

Ostréiculture/Bassin de Thau: Le remède des frères Cambon - kewego
Plus sur http://wizdeo.com/s/telemiroir - Les frères Cambon présentaient à Mèze leur procédé pour mettre fin à la surmortalité des huîtres dans le bassin de Thau.

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Les vols d'huîtres dans l'étang de Thau sont en diminution grâce à la surveillance exercée, quelquefois en hélicoptère

Surveillance aérienne renforcée, contrôles dans les fermes conchylicoles et autour des tables d'huitres, patrouilles terrestres multipliées sur le terrain. La surveillance s'accentue en ces périodes de fêtes

Depuis le début décembre, la gendarmerie nationale multiplie les opérations de contrôles sur les étangs de la région où sont produit les coquillages, principalement les huitres en cette saison.

 Si la dissuasion semble avoir produit quelques effets, les forces de l'odre n'ont jamais interpellé un voleur de coquillages. La situation est telle que les conchiliculteurs ont un dicton, "si ce n'est pas ton voisin qui te vole, disent-ils, c'est celui qui habite à côté".

 Tout ce mois de décembre, les brigades terrestres, nautiques, maritimes, d'Agde et de Sète vont être sur le pied de guerre pour protéger une récolte qui s'annonce assez bonne pour cette fin d'année

8/12/2011


 Reméde pour sauver les HUITRES de l'etang de THAU

d'apres la declaration sur france 3 de monsieur Pietrasanta ce remede miracle proposé aux ostreiculteurs pour sauver les huitres qui meurent dans l'etang de thau une solution proposée à prix d'or par un des professionels

Et bien ça y est le mystere est levé mais pas les doutes sur son efficacité il s'agit de melanger des cordes de MOULES avec les HUITRES dans les tables d'elevage

une culture que les ostréiculteurs utilisaient déjà depuis toujours

12/10/2011

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Un brevet ne peut pas être secret: le principe même d'un brevet, c'est d'accorder une exclusivité à un inventeur, en échange de la divulgation de l'invention. Par conséquent, l'invention est librement accessible.Pour celle-ci, il suffit d'aller ici: http://fr.espacenet.com/publicationDetails/biblio?CC=FR&NR=2957225A1
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Les malaïgues de l'étang de Thau. Tome 2. Relations entre les conditions physico-chimiques, la météorologie et les conditions d'apparition des crises dystrophiques

Comment citer ce document:

Hamon Pierre-Yves, Vercelli Catherine, Pichot Yves, Lagarde Franck, Le Gall Patrik, Oheix Jocelyne (2004). Les malaïgues de l'étang de Thau. Tome 2. Relations entre les conditions physico-chimiques, la météorologie et les conditions d'apparition des crises dystrophiques. http://archimer.ifremer.fr/doc/00038/14953/

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Les Malaigues de l'etang de THAU
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 Étang de Thau : des herbiers sous très haute protection

 

Elles portent le drôle de nom de zostères. Ces longs rubans verts sont des plantes aquatiques qui recouvrent un tiers de l’étang de Thau, dans l’Hérault.

Au mois de septembre, une classification européenne protégera la lagune, dont ces plantes font partie, au titre d’habitat exceptionnel. Ces prairies vertes abritent en effet une biodiversité très importante

source MIDI LIBRE lien sur l'jmage


La coopérative des 5 ports élargit l'accès à ses tables à huîtres

 

La coopérative des 5 ports a tenu mardi à Mèze ses Assemblées Générales ordinaire et extraordinaire.
Après approbation des différents rapports d’activités et financiers par les adhérents présents et représentés, le Conseil de Surveillance a proposé de modifier le règlement intérieur de la coopérative en vue d’élargir l’accès aux tables.

la suite lien sur l'image source midi libre du 25/06/2011


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Le séisme du Japon impacte les huîtres françaises

Le Conseil national de la conchyliculture (CNC) devait se rendre cette semaine à Sandaï. Il allait chercher des naissains d’huîtres (larves) pour relancer la production française, décimée par une maladie qui touche les jeunes huîtres.

 

Sans nouvelles de leurs homologues japonais, les professionnels français ne savent pas si la production japonaise a été détruite par le tsunami. Ils devront probablement chercher un nouveau site de production de naissains épargné par la maladie.

 

Ce qui signifierait un an de travail au moins ; et autant de temps perdu pour le tiers d’entreprises ostréicoles françaises menacées de disparition cette année.


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Publié le 17/02/2011 08:56 | LaDepeche.fr

Les huîtres sont de retour

Étang de Thau

À Paris, au ministère de l'Agriculture, la réunion a été houleuse et tendue. Au terme de plus de deux heures d'âpres discussions, les élus du bassin de Thau et les représentants de la profession conchylicole ont obtenu satisfaction. Les huîtres et autres coquillages seront à nouveau commercialisés à partir de demain, compte tenu du délai de passage en bassin de purification, alors que pendant plusieurs semaines la direction générale de l'alimentation avait maintenu un blocus réglementaire. « Les huîtres pourront être consommées en toute sécurité » a indiqué François Commeinhes le maire de Sète (Hérault) qui faisait partie de cette délégation de défense des intérêts des producteurs. La commercialisation avait été interdite le 6 janvier dernier après la détection d'un virus. L'arrêté avait été reconduit dans le contexte épidémique de gastro-entérite, y compris ces derniers jours, alors que les analyses étaient favorables. « C'est l'application d'un nouveau protocole qui est en cause. On recherche des traces d'un virus qui n'est plus là. Il faut changer ce protocole, sous peine de ruiner la profession tout entière » expliquait Philippe Ortin le responsable du syndicat des producteurs méditerranéens. Pendant deux jours, les producteurs d'huîtres de l'étang de Thau (Hérault) avaient exprimé leur colère en bloquant la RD 2 entre Sète et Balaruc-les-Bains. Plus de cent manifestants avaient érigé des barricades, enflammé des pneus et des palettes pour faire flotter sur le bassin de production le panache noir de la révolte. Hier, pendant les négociations, ils avaient maintenu la pression pendant une bonne partie de la journée en installant un bouchon flottant à l'entrée du port de Sète pour le bloquer. Ils ont regagné les mas de production dès l'annonce de la réouverture, après quarante jours de « chômage ».

Plus de trois milles personnes vivent directement, ou indirectement des coquillages autour de l'étang.



Coquillages de l’étang de Thau : protocole dérogatoire d’analyses libératoires

Télécharger  l’arrêté préféctoral du 11/02/2011  (format PDF - 100.8 ko)

La récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance du bassin de Thau sont suspendues par arrêté préfectoral depuis le 06 janvier 2011.

Un protocole a été mis en place qui permet la commercialisation, après purification des lots de coquillages ayant bénéficié d’un contrôle libératoire favorable effectué par un laboratoire agréé.

Le ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire s’est engagé à prendre en charge financièrement la première analyse de chaque lot.


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Édition midi libre du lundi 14 février 2011

 

Etang de Thau La grande colère des conchyliculteurs

les parqueurs ont bloqué la RD 2. Ils veulent que les élus locaux les aident à obtenir la réouverture de l’étang.

Il faut que l’administration comprenne que je ne contrôle plus rien. » Le message du président de la Section régionale conchylicole Philippe Ortin est on ne peut plus clair. Il faut dire qu’à l’issue d’une entrevue avec Yves Piétrasanta, hier en mairie de Mèze, une centaine de producteurs est passée à l’action. Après avoir opéré vers 13 h 30 un mouvement vers le siège de Thau agglo, les conchyliculteurs ont incendié palettes et pneus à l’entrée de la zone d’activité Horizon Sud, puis à quelques centaines de mètres de là, bloquant la RD 2, entre Sète et Balaruc. Les dommages collatéraux, côté circulation, étaient garantis



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11/02/2011 Publié à 14 h 55 par midi libre- Plusieurs informations officielles "contradictoires" ont provoqué la colère des ostréiculteurs de Mèze. La première, qui émane du ministère mettant en cause le lagunage de Mèze, concerne le norovirus à l’origine de la fermeture de l’étang. La seconde provient de la préfecture, et met en cause des rejets à Balaruc-les-Bains.
En réaction à ces courriers discordants, les ostréiculteurs sont d'abord allés, en fin de matinée, brûler des pneus devant le complexe Oïkos de la CCNBT à Villeveyrac. puis sur l'écosite de Mèze, et devant l'immeuble de Thau agglo (côté Balaruc-les-Bains).
Plusieurs ostréiculteurs auraient ensuite pris la direction du péage de Saint-Jean-de-Védas. Les autres se dirigent actuellement vers Sète

 

Quand l'homme donne la gastro à l'huître


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Mortalité ostréicole 2010 : dossier 2011

Le Comité national de l’assurance en agriculture (CNAA), réuni le 8 décembre 2010, a donné un avis favorable à la demande de reconnaissance au titre des calamités agricoles pour la mortalité ostréicole 2010 dans le département de l’Hérault.

Les dommages reconnus sinistrés sont des pertes de fonds sur naissains et des pertes de récolte sur naissains et huîtres.

La zone reconnue sinistrée concerne les communes suivantes : Frontignan, Sète, Loupian, Marseillan, Mèze, Bouzigues, Palavas les Flots.

Les ostréiculteurs sinistrés peuvent bénéficier d’une indemnisation au titre des calamités agricoles et de l’exonération des redevances domaniales.


Le dossier de demande d’indemnisation doit être déposé au Comité Régional Conchylicole de Méditerranée (CRCM - Maison de la mer, Quai Guitard, 34140 MEZE) avant le 28 février 2011.


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Cueillette excessive et maladies des huîtres
85% des récifs naturels disparus, selon une étude dans BioScience

Selon un étude publiée dans la revue BioScience, 85% des récifs naturels des huîtres dans le monde ont disparu. L'étude pointe du doigt la cueillette excessive de ces mollusques et le développement des maladies les affectant.

La cueillette excessive des huîtres et le développement des maladies seraient à l'origine de la disparition de 85% des récifs naturels de ces mollusques, révèle une récente étude publiée dans la revue BioScience et reprise par le site d'informations Maxisciences.

Réalisée par une équipe internationale chapeautée par Michael Beck, chercheur de l'ONG américaine Nature Conservancy, l'étude a concerné les récifs à huîtres de 144 baies, à travers le monde. Elle a porté également sur les archives sur 130 ans et les statistiques nationales de cueillettes des huîtres.

L'huître creuse japonaise ciblée

L'étude souligne aussi que les huîtres sont au bord de l'extinction dans certaines régions d'Europe, des Etats-Unis et d'Australie.

Outre la surexploitation de ces mollusques qui dure depuis plus d'un siècle, l'étude pointe du doigt le développement de maladies qu'accentue l'élevage d'espèces d'huîtres importées. L'huître creuse d’origine japonaise, dont la croissance rapide est préférée à celle des huîtres plates, a été citée comme exemple.

Et de préciser que la majorité des huîtres naturelles pêchées dans le monde proviennent de seulement cinq éco-régions d'Amérique du Nord, où les récifs souffrent d'ailleurs de mauvaises conditions, exceptées dans le Golfe du Mexique.

“Les mollusques du Golfe du Mexique représentent probablement la dernière chance de réaliser une opération de conservation des récifs à huîtres à grande échelle ainsi que d'avoir des exploitations durables.”

Michael Beck, directeur de l'étude

Avec son équipe, le chercheur recommande la mise en place de plans de protection des récifs sauvages et l'interdiction de prélever les mollusques des récifs naturels.


etang de thau MEZE
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19/01/2011 pour sauver les huîtres L'arme secrète

une solution scientifique a été mise au point quelque part dans le bassin de Thau.( herault )

L'avenir de la conchyliculture s'est peut-être joué dans cette discussion acharnée entre les producteurs méditerranéens et les avocats du cabinet Ernst & Young de Montpellier. Les hommes de loi représentaient les intérêts du producteur qui a mis au point le système qui ( tue )

Cette mort subite des naissains afflige depuis trois saisons les productions de tous les bassins ostréicoles de France causant la perte, parfois, de 80 % des jeunes huitres. Les participants à cette réunion à huis clos ont travaillé à la mise au point d'un protocole d'accord et d'un calendrier pour que les sept cents producteurs puissent bénéficier de cette avancée technologique.

À aucun moment, les solutions techniques utilisées n'ont pas été dévoilées

Elles ne le seront pas sans un engagement ferme de la part des partenaires.mise au point par un producteur dans un secteur où seulement 10 % des huîtres avaient survécu.

Après sa mise en œuvre pendant deux ans, le taux de mortalité est tombé à zéro.

Les éléments scientifiques contenus dans ce dossier semblent tres sérieux.

le système permet de nettoyer l'environnement des huîtres sans altération du milieu.

On tue le virus et après on soigne , explique Yves Piétrasanta, maire adjoint de Mèze, qui a parcouru avec attention le volumineux dosier, qu'il garde dans un coffre fermé à clef.

C'est une méthode contraignante. On est obligé de payer avant de savoir si les tests seront concluants. Nous allons nommer trois experts en génétique et en microbiologie.

Puis nous implanterons cette technique sur six à huit tables de production dans les trois zones de production de coquillages , commente Philippe Ortin le président de la fédération conchylicole de Méditerranée.

Les partenaires veulent signer un accord global pour que les sept cents producteurs de la zone Méditerranée puissent mettre en place ce dispositif d'ici le mois de mai, alors que les recherches entreprises par l'Ifremer ne déboucheront pas, avant, au mieux, trois années. Les producteurs veulent aller vite pour éviter un autre printemps mortel pour les naissains


quelques millions d'euros

L'État s'apprêtait à déverser 185 M€ pour aider le bassin. Il pourra bien trouver quelques millions pour abonder le tour de table pour mettre à la disposition de tous cette avancée technologique, remarque Yves Pietrasanta, vice-président du conseil régional Languedoc-Roussillon. «De son côté, la Région viendra certainement aider le dispositif. Il en va de la sauvegarde d'une profession tout entière. Si cela marche, ce sera un soulagement économique et social pour tous », poursuitil l'élu . Car depuis le virus qui tue les petits huitres, un tiers des tables de production sont carrément vides, pénalisant environ six cents emplois autour du bassin de thau.


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 Une réunion est prévue lundi matin 17/1 à Mèze. à 9 h, dans les bureaux de la mairie.

Ce que l’on sait c’est que la solution miracle serait naturelle,

Elle serait née ici, à Mèze.

sur les tables d'un conchyliculteur connu il fait théoriser sa découverte par un labo scientifique

Toujours est-il que l’expérience, jugée (encourageante ) a été livrée - sous le sceau du secret - au docteur Piétrasanta qui est ingénieur en chimie et docteur en sciences physiques. Lequel a planché sur la thèse pendant quatre jours et quatre nuits.

Robert Navarro, le vice-président du conseil régional avait même abordé le sujet avec Philippe Ortin  

 


Bassin de Thau : Un espoir de vaccin pour sauver les huîtres

 Leur identité, comme le contenu de leur brevet, est pour l'heure tenu secret . Mais le Mézois Yves Piétrasanta, vice-président du Conseil régional et ancien député européen, qui a eu accès au dossier moyennant une clause de confidentialité, y croit. Le procédé mis au point par ces mystérieux chercheurs pourrait permettre de venir à bout de l'herpès virus, le virus tueur qui a fait tant de ravages dans les tables à huîtres des lagunes de Méditerranée et d'Atlantique, et qui met en, danger toute la filière.

Lundi, une réunion à huis clos, à Mèze, pourrait déboucher sur la constitution d'une commission d'étude...

(info a confirmer)


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Les huîtres triploïdes sont-elles toutes stériles ?

Publié le 11 janvier 2011 par Opapilles

Les huîtres triploïdes françaises sont en grande partie le fruit du travail des laboratoires de L’Ifremer dont l'objectif est l’amélioration de la résistance aux maladies des souches des huîtres. D’un point de vue génétique, l’huître triploïde possède des triplets de chromosomes à la place des doublets de l'huître diploïde ce qui les rend stériles. Ainsi ces huîtres stériles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent plus vite que les autres. De plus, ces huîtres ne sont pas laiteuses l'été durant la période de reproduction d'où son nom d'huîtres des quatre saisons. Durant l'année 2010, année de la biodiversité, un milliard d’huîtres triploïdes ont été mises à l’eau en milieu naturel.

Voici l'avis de Catherine Coutant, ostréiculteur à la Tremblade dont la production est 100% d'huîtres triploïdes :
"J'élève des huîtres triploïdes depuis 1997. Les huîtres triploïdes ne s'élèvent pas de la même façon que les huîtres normales. J'ai donc dû changer totalement ma façon de travailler et, pour mieux maîtriser ma production, j'ai décidé de n'élever que des triploïdes. Il ne faut pas oublier que la qualité d'une huître dépend beaucoup de 'la main de l'ostréiculteur'. Ces huîtres triploïdes poussant plus vite que les huîtres normales, il faut bien contrôler leur croissance, voire la freiner : en 2 ans, elles atteignent une taille commercialisable mais leur taux de remplissage (poids de chair par rapport au poids total de l'huître non ouverte) est trop bas. Il faut donc compter 3 ans d'élevage. On gagne une année d'élevage par rapport aux huîtres normales qui en demandent 4, mais on perd en fréquence de manipulations. Durant ces 3 années, pour que leur coquille soit bien formée, les huîtres triploïdes doivent être retournées tous les 15 jours au lieu d'une fois tous les 1,5 mois. Elles présentent alors la même forme que les huîtres standards. En été, ces huîtres n'ont pas besoin d'être affinées en claires. Je ne les affine qu'en hiver et à faible densité car elles mangent plus que les huîtres normales… "

Les huîtres triploïdes ne sont peut-être pas toutes stériles, en effet dans une étude publiée en 2004, plusieurs chercheurs chinois expliquent que les huîtres triploïdes, Crassostrea gigas, du Pacifique ne sont pas toutes stériles. La fécondité relative des femelles triploïdes atteint 13,4% des huîtres diploïdes normales. Ce qui ,selon eux ,n’assure pas un confinement total des élevages de triploïdes. Si les triploïdes étaient complètement stériles, leur utilisation en aquaculture n’aurait pas d’incidences sur les populations sauvages et la biodiversité… Dans le cas contraire, quand les triploïdes ne sont pas stériles, il serait pertinent de connaître l’impact des triploïdes fertiles sur les populations sauvages.


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La surveillance régulière des zones de production de coquillages effectuée par l'Ifremer sur des huîtres et des moules en provenance du bassin de Thau a mis en évidence des résultats d'analyses microbiologiques supérieurs à la norme autorisée.

C'est la raison pour laquelle le Préfet de l'Hérault, en accord avec les professionnels, a décidé de suspendre provisoirement la récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance de ce secteur de production.

Cette mesure temporaire sera levée dès que les résultats des analyses seront pleinement

 

 

Prefecture de l'Hérault (07-01-11


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4/11/2010

Les ostréiculteurs s'alarment

 

Le Comité national de la conchyliculture (CNC) a demandé la suspension d'un plan de réensemencement censé pallier la surmortalité des jeunes huîtres, les naissains présentés comme "résistants" étant également décimés, a-t-on appris auprès du CNC jeudi. "Le plan de sauvegarde doit être suspendu par l'Etat et les scientifiques", a déclaré son président, Goulven Brest, résumant une recommandation prise par les présidents des comités régionaux. Le programme de réensemencement de sauvegarde avec des huîtres dites "R" (comme Résistantes) élaboré avec l'Ifremer et les écloserie était jusqu'à récemment considéré comme une des principales solutions à la surmortalité des naissains observée depuis trois ans.


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21/10/2010

Premières huîtres « R » à Vannes

Sur les stands des écloseries du salon de Vannes, apparaissent les premières triploïdes Résistantes d'Ifremer.

Elles tiennent sur le bout du petit doigt. Les huîtres stériles, dites résistantes, élaborées par Ifremer et les écloseurs, ont fait leur apparition au salon de l'ostréiculture de Vannes. Le chiffre d'un milliard de naissains avait été annoncé. « Nous n'atteindrons sans doute pas ce chiffre », indique le Vendéen Stéphane Angéri, directeur de Vendée Naissain. « Chez France Naissain, nous allons en produire 250 millions. Au total, les écloseries devraient fournir entre 800 et 900 millions. »

 

Les naissains sont commercialisés sous deux tailles. La T4, la plus minuscule et la T6. La première est vendue 6 € les mille. « C'est un prix unique national. Pour les T6, chaque écloserie fixe son prix », poursuit Stéphane Angéri. La fourchette varie de 7 € à 11 € les mille. L'introduction de ces naissains ne fait pas l'unanimité. Présente sur le salon vannetais, l'association Ostréiculteurs traditionnels affichait son désaccord sur une grande banderole. La surmortalité a eu aussi des conséquences sur le prix des autres naissains. « Ils ont augmenté de 15 % à 50 % selon les tailles. »

Parallèlement, la société Sélection française de l'huître, présidée par Stéphane Angéri, qui regroupe quatre écloseries (Vendée Naissain, Satmar, France turbo et Sodabo), tente depuis 2009 et à ses frais, une sélection naturelle. « Nous effectuons des croisements pour produire 480 familles d'huîtres que nous soumettons aux mortalités pendant deux étés. En 2012, nous devrions pouvoir effectuer une réelle sélection des moins fragiles. Nous espérons pouvoir les commercialiser en 2014-2015. » Une mise sur le marché des moins affectées par la mortalité pourrait être tentée dès la première sélection en 2013. En Charente-Maritime, la société Génocéan tente aussi de dénicher la perle rare qui regarnira les parcs


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La surmortalité continuant de décimer les cheptels des oxtréiculteurs, la production pourrait baisser de 40 à 60% .

 

147/10/2010 Attention, l'huître sera rare et chère cette fin d'année! Une surmortalité parmi les jeunes huîtres creuses de tout le littoral continue depuis l'été 2008 de décimer les productions des ostréiculteurs, dont le volume pourrait encore baisser de 40 à 60% pour les fêtes. Les professionnels espèrent négocier avec les distributeurs une hausse des prix limitée à 15%. La résolution de cette crise est la "première priorité" du gouvernement concernant la filière conchycole, a assuré lundi le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, dans le cadre des assises de conchyculture.  

Les raisons scientifiques de ce phénomène demeurent inexpliquées, mais les experts misent d'ores et déjà sur l'huître japonaise, dont une cinquantaine de spécimens sont testés par l'Ifremer afin de développer cette souche en France.  

Mais pour le président du conseil national de la conchyliculture, Goulven Brest, "cela ne permettra pas d'avoir une huître de taille marchande avant cinq ans". Les résultats des tests tomberont d'ici deux mois.  


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Huîtres : « L'urgence n'est pas prise en compte »

14/10/2010 Des mesures ont été proposées hier par le ministre Bruno Le Maire pour répondre à la crise due aux surmortalités de naissains. Elles laissent les ostréiculteurs circonspects.

En clôture des assises de la conchyliculture, hier à Paris, Bruno Le Maire, ministre de la Pêche, a fait des propositions à la profession (lire les propositions du ministre de la Pêche). « Les propositions vont dans le bon sens pour assurer l'avenir à moyen et long terme, commente Goulven Brest, président du Comité national de la conchyliculture. Mais, elles ne prennent pas en compte l'urgence de la situation. Sauver les huîtres c'est bien, mais faut-il encore qu'il reste des ostréiculteurs. »

Les professionnels espéraient des aides concrètes pour passer le cap des deux à trois années à venir. « Le ministre nous dit que ce sera bouclé pour la fin de l'année. Faisons-lui encore confiance », commente un Goulven Brest mi-sceptique, mi-désabusé.

Bruno Le Maire, lui, a rappelé que « les professionnels avaient reçu 85 millions d'euros sur deux ans pour indemniser les pertes subies ». Le principe de cette aide est reconduit pour 2010. Cependant, il souligne que le maintien du secteur « ne passe pas par des aides publiques systématiques ». À ceux qui lui demandaient plus, il a répondu « qu'à force de charger la barque, elle risquait de couler ».

Réponse qui fâche le Comité de survie de l'ostréiculture : « Ces assises ont été convoquées à la suite de notre manifestation à Paris, en mai, pour répondre l'urgence. Ces propositions font l'impasse sur les mesures immédiates alors que 30 % des ostréiculteurs vont disparaître l'an prochain. » Quant aux 85 millions d'euros, « ils représentent 10 000 € par an. Comment une entreprise peut-elle survivre avec une telle somme ? 


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 Huître. Les propositions du ministre de la Pêche

12/10/2010 Importation d'huîtres japonaises. Ifremer a reçu 50 coquillages hier. Résultats des tests dans deux mois.

Lutte contre la mortalité. Reconduction du protocole de réensemencement de sauvegarde en 2011. Mise en place d'un programme de sélection génétique d'intérêt général en vue d'un repeuplement par des souches résistantes. Protocole élaboré, en concertation, avant la fin de l'année. Il devra prévoir : « La mise en place d'une procédure de certification des naissains (naturels comme d'écloserie). Et la réalisation de recherches sur les liens entre environnement, pratiques culturales et comportement des coquillages. »

Entretien des parcs. Projet de mesures aqua-environnementales. Objectif : accompagner financièrement les producteurs qui s'engagent dans l'entretien des parcs non exploités pendant la durée de la crise. Projet qu'il faudra soumettre à Bruxelles.

Moderniser la filière. Constitution d'un réseau national des centres techniques conchylicoles appuyé sur la plateforme technologique de l'Ifremer de Bouin, pierre angulaire d'un futur centre technique national.

Durabilité de l'activité économique. Accélération du calendrier des schémas régionaux de développement de l'aquaculture marine prévus par la loi de modernisation (élaboration avant la fin 2010). Désignation dans chaque département d'un délégué à la conchyliculture chargé de la coordination des administrations « pour que les attentes des producteurs soient prises en compte dans les politiques publiques, notamment en matière de qualité des eaux et d'aménagement du littoral. »

Groupe de suivi. Les zones conchylicoles vont être identifiées zones sensibles dans les SDAGE. Un représentant de la conchyliculture intègre le comité de pilotage de l'Observatoire des prix et des marges. Réduction des délais des tests de surveillance sanitaire : à partir de mars 2011, les résultats seront connus dans les 72 heures. Un groupe de suivi des recommandations des Assises se réunira au moins deux fois par an et devra réfléchir à la création d'un groupement d'intérêt scientifique. Certaines de ces mesures seront soumises demain au Conseil des ministres.


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MEZE - Premières Assises de la conchyliculture en Méditerranée

Mèze accueille ce mardi 21 septembre 2010 les premières Assises de la conchyliculture en Méditerranée. (Représentants de l'Etat) scientifiques, élus, professionnels, etc, réfléchiront aux différentes pistes permettant aux producteurs, en particulier les 600 du Bassin de thau, de traverser la crise qui frappe la filière depuis trois ans. Plus précisément d'endiguer la surmortalité des jeunes huîtres dont 80 % sont décimées par un virus.
Les producteurs demandent également des mesures pour s'adapter à cette crise. Les conclusions de ces débats régionaux seront remises aux Assises nationales du 11 octobre à Paris. 

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18/09/2010 Étang de thau Les naissains meurent moins, mais c'est de saison

RAPPEL : Les Assises de la conchyliculture auront lieu le 21 septembre 2010 à Mèze

Au dernier épisode de la saga ostreid herpès virus, le président de la Section régionale conchylicole ne faisait pas de mystère. Les naissains introduits dans le bassin de Thau au début de l'été n'étaient pas épargnés par la surmortalité. 40 % environ des jeunes huîtres mises en prégrossissement quelques semaines plus tôt avaient succombé début août. Et Philippe Ortin ne pouvait qu'espérer, alors que les derniers naissains reçus - immergés il y a un petit mois - connaissent un meilleur sort. Il a apparemment été exaucé puisque la mortalité constatée sur les jeunes huîtres d'écloseries mises en prégrossissement courant août ne dépasse pas les 10 % sur l'étang. La raison de cette embellie n'est hélas pas la disparition pure et simple du virus tueur mais plutôt le fait que le "prédateur", redoutable

au printemps et au début de l'été, l'est beaucoup moins à l'approche de l'automne. Une bonne nouvelle, néanmoins.
Quant à l'expérience qui consiste désormais à utiliser des larves issues du captage naturel à même le bassin de Thau, elle suit son cours : « Les larves déjà récoltées ont été mises en pernettes (sortes de casiers de plastique) pour le prégrossissement », confie le président de la SRC. Reste à savoir comment ces jeunes huîtres, issues d'individus revenus à l'état sauvage, passeront la phase critique des 20 mm.
Chacun devrait en savoir plus le 21 septembre à Mèze où s'ouvriront, au Taurus, les Assises de la conchyliculture en Méditerranée. Là se retrouveront conchyliculteurs et responsables professionnels issues de la zone couverte par la Section régionale conchylicole, soit des zones de productions courant de la frontière italienne aux Pyrénées catalanes


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Le captage des huîtres est rare

Les ostréiculteurs sont inquiets. Les larves d'huîtres disparaissent

ostréiculteurs Arcachon-Aquitaine, a prélevé une tuile sur un de ses parcs à huîtres, à l'entrée du chenal menant au port de La Hume, au cœur du bassin d'Arcachon.

Ces tuiles, installées le mois dernier, servent à capter les larves d'huîtres, trois semaines après la ponte 

Sur la tuile, Roger Kantin, le directeur de la station Ifremer d'Arcachon, a compté 38 larves sur le dessus et 9, dessous : « On aurait dû en trouver dix fois plus. » Il confirme ainsi l'inquiétude des ostréiculteurs en cette pleine saison de reproduction.

Pas de calamité

Vers la mi-juillet, les huîtres, dont les 150 tonnes d'huîtres mères en provenance de Bretagne plongées dans le Bassin en avril, ont commencé à pondre. Les larves sont même arrivées à maturité normalement, selon les constats de l'Ifremer, qui effectue quatre sorties de surveillance par semaine sur le Bassin, pour le compte de la section régionale conchylicole.

L'évolution du naissain s'est soudainement et mystérieusement interrompue, comme l'an dernier, au moment où les larves devaient se fixer sur les collecteurs, des tuiles chaulées ou des coupelles en plastique. Là, plus rien… ou presque.

« Nous sommes à quatre ou cinq semaines de la ponte et on ne voit rien. Il y a un réel problème sur le Bassin », déplore le président des ostréiculteurs, d'autant qu'à Marennes-Oléron ou à l'étang de Thau, le captage est correct.

« On ne comprend pas. Les conditions climatiques sont largement correctes, la salinité de l'eau n'est pas trop haute, la température était bonne au moment de la ponte. Jusqu'à présent, c'était une année sur deux. Là, si nous n'avons pas de naissain deux années de suite, c'est la catastrophe. Les stocks s'épuisent » assure Olivier Laban qui regrette toujours que l'état de calamité naturelle promise par le ministre, pour le défaut de captage l'an dernier, n'ait pas été reconnu.

Une seconde ponte

« Il faut qu'on explique ce qui se passe dans le Bassin qui était le premier centre naisseur d'Europe. Le Bassin a besoin d'un équilibre », poursuit Olivier Laban qui, « sans montrer les uns ou les autres du doigt », déplore, notamment, un trop grand nombre de bateaux sur le plan d'eau. « Regardez, dans ce port ostréicole, il y a plus de bateaux de plaisance que de travail. Quand vous circulez sur le Bassin, ça bouillonne de partout. Le Bassin est en train de dégénérer, le parc marin devra mettre en place de vraies mesures de gestion. »

Les ostréiculteurs placent leurs espoirs dans une seconde ponte : « Les huîtres sont de nouveau laiteuses, mais la ponte tardive de septembre est toujours plus faible et la croissance moins performante. »

Le directeur de l'Ifremer va, de son côté, réunir les scientifiques et les experts pour évoquer la pollution et la courantologie. Il se veut rassurant : « C'est un mauvais départ, mais la saison n'est pas finie. » Le comptage définitif aura lieu en octobre et novembre


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9/08/2010 Bassin de Thau: les conchyliculteurs testent leur propre filière de naissains

Touchés de plein fouet par la surmortalité des jeunes huîtres qui met en péril leurs exploitations, les conchyliculteurs du bassin de Thau espèrent pouvoir développer leur propre filière, naturelle, de naissains, achetés jusque-là sur la côte Atlantique.


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24/06/2010

 Étang de thau. les conchiliculteurs ne veulent pas vivre de subventions à vie

avec la crise grave que traverse la conchyliculture.On sait que l'herpès virus continue à tuer les huîtres.
une fois que les préfets auront fait le constat des mortalités, après un point sur la situation avec la Section régionale conchylicole et les Affaires maritimes.
D'ores et déjà, le ministre de l'Agriculture a demandé à celui du Budget, François Baroin, de suspendre les redevances domaniales payées par les conchyliculteurs. A moyen terme, nous tenterons également de faire bénéficier nos conchyliculteurs des Fonds européens pour la pêche.
Et d'un point de vue scientifique, Il a été demandé à Ifremer d'aller un peu plus vite et de mettre en place les expérimentations avec des souches importées du Japon. Or, avant d'importer, il faut du temps car des analyses et des autorisations sont nécessaires.
Mais il faudra peut-être penser aussi à diversifier l'activité. Sur Thau, on souffre plus qu'ailleurs car on produit essentiellement des huîtres, et un peu de moules. Pourquoi ne pas associer d'autres cultures marines ? Même si bien sûr, il ne faudra pas introduire n'importe quoi dans le milieu. Avant de diversifier, il faudra sécuriser la filière. En ce sens, et c'est directement lié à la survivance du métier,
l'étang de Thau ne sera pas un étang de Berre. Les efforts opérés ici pour la qualité du milieu, en terme d'amélioration de l'assainissement par exemple, nous placent parmi les meilleurs élèves quant à la qualité de l'eau.
Quant à l'option de laisser tomber la conchyliculture, c'est impensable : le ministre l'a dit, c'est un patrimoine national, si nous perdions nos conchyliculteurs, les répercutions seraient terribles. Il faut donc répondre à leur désespoir, réel. Ça fait 3 ans que le virus est là et qu'ils n'en voient pas le bout, ce qui génère un légitime énervement.
Ces conchiliculteurs ne veulent pas vivre de subventions à vie


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17/06/2010

Prégrossissement aquacole en méditerranée

L'organisation invite l'ensemble des professionnels aquacoles pratiquant cette activité  en Méditerranée (on en compte  déjà une dizaine sur le Bassin de Thau à ce jour)  à les rejoindre le mardi 22 juin à 17 :30 - Salle Bondon - Maison de la Mer - Mèze

Partis de la constatation que les méthodes d'élevage changent en Méditerranée, les ostréiculteurs du Bassin de Thau pratiquant le prégrossissement de leurs huîtres ont décidé de se regrouper pour faire reconnaître leur pratique comme une activité à part entière.

L'objectif du « Syndicat des Prégrossisseurs Aquacoles de Méditerranée » (SPAM) dont les statuts ont été déposés fin avril en mairie de Mèze est de mieux défendre les intérêts des prégrossisseurs en Méditerranée sur des dossiers tels que les calamités agricoles, le schéma des structures, l'achat de matériel en commun pour bénéficier de prix préférentiels....

Contact : syndicatpregro@hotmail.fr


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27/05/2010

Huîtres Surmortalité : plan de soutien sur trois ans

le ministre de la Pêche, Bruno Le Maire, a annoncé aux ostréiculteurs un plan de soutien sur trois ans destiné à comprendre les causes de la surmortalité des jeunes huîtres. Elle touche tous les bassins de production. Il s’agit aussi d’aider à trouver des souches résistantes et, en attendant, de soutenir les professionnels.
Le ministre n’a pas chiffré ce plan, ni la participation de l’Etat. Les ostréiculteurs évaluent un tel soutien à 150 M€ sur trois ans (2010/2012) et attendaient une participation des régions concernées.  Président du conseil national de la conchyliculture (CNC), 

en soutenant les programmes de "réensemencement" avec des huîtres résistantes et en sélectionnant de nouvelles souches. Il accompagnera aussi financièrement les professionnels. L’Etat a déjà versé 85 M€ pour les pertes des étés 2008 et 2009.
Le ministre souhaite également « moderniser la filière » en améliorant la coordination de la recherche et en constituant un « fonds de mutualisation pour mieux gérer les risques ». Bruno Le Maire, qui s’exprimait en présence du PDG de l’Ifremer Jean-Yves Perrot, a insisté sur le fait que « les travaux de recherche (sur les causes, la mise au point de nouvelles sélection, les tests sur des importations de nouvelles souches, NDLR) avaient pris trop de retard, qu’il fallait que tout ça soit accéléré »



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10/05/2010 méditerranée

La mort subite des huîtres affole les producteurs

Dans les bassins de Leucate (Aude) et de Thau (Hérault), les producteurs d'huîtres relèvent les coquilles de petites huîtres vides, mortes, tuées par un mystérieux virus qui afflige aujourd'hui toute la production de Méditerranée.

« C'est la troisième année consécutive que nous sommes touchés par cette surmortalité. Près de la moitié des jeunes huîtres est détruite. Depuis 2008, notre capacité de production est réduite de moitié. Elle est passée de 800 tonnes à 400 tonnes. Si le phénomène se poursuit, nous n'aurons plus d'huîtres à vendre à l'automne. Les indemnités de calamités agricoles ne compensent qu'une petite partie des pertes. En 2008, elles ont représenté 108 000 €, soit un chèque entre 1200 et 12 000 € par exploitation », estime Ange Gras, producteur sur l'étang de Leucate, où les huîtres font vivre une soixantaine de familles.


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7/05/2010

L'huître aux œufs d'or

Il y sera beaucoup question des travaux des écloseurs. Deux programmes ont été lancés pour obtenir une souche résistante, livrable en 2013.


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5/05/2010

Un virus plus virulent provoque-t-il la surmortalité des jeunes huîtres ?

Les premiers cas de mortalite de l'année 2010 vienent de se déclarer en Corse, sur l'étang de Diane. Thau, dans le golfe du Lion, est aussi touché. Le scénario rappelle tristement celui de la propagation de la surmortalité des jeunes huîtres, en 2009. La « vague » fatale avait déferlé sur l'ensemble des sites de production français, d'abord en Méditerranée. Le phénomène va-t-il se diffuser cette fois encore en Atlantique et en Manche ?


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Etang de Thau les Redites de L'Histoire
L'Hetang de Thau est marquée par de nombreux conflits socioéconomiques
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 28/01/2010 Etang de Thau

Les ostréiculteurs touchés par la mortalité des naissains en 2009 pourront être indemnisés
les ostréiculteurs vont pouvoir être indemnisés. Le Comité national de l'assurance en agriculture (CNAA), réuni le 10 décembre dernier, a donné un avis favorable à la demande de reconnaissance au titre des calamités agricoles pour la mortalité ostréicole 2009. L'avis a été confirmé Le secteur concerné couvre la zone Frontignan, Sète, Loupian, Marseillan, Mèze, Bouzigues et Palavas-les- Flots.

Mèze Indemnisation pour les ostréiculteurs Suite à la reconnaissance de l'état de calamité agricole pour la mortalité ostréicole de l'année 2009, les ostréiculteurs peuvent s'adresser à la Section régionale conchylicole Maison de la mer, quai Baptiste-Guitard, à Mèze. Tel 04 67 43 90 53.

 


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2/01/2010

Huîtres: le ministère de la pêche confirme l'abandon du test de la souris

Le ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la pêche a confirmé samedi l'abandon du test de la souris, très contesté par les ostréiculteurs, et son remplacement par le test chimique.

(Ce changement de méthode) qui décide de l'interdiction ou non de la vente des huîtres est "opérationnel sur l'ensemble du territoire national, dès le 1er janvier 2010


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Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux
du Bassin versant de l’étang de Thau
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19/10/2009

ENVIRONNEMENT. Des chercheurs européen ont participé à un colloque pour la préservation de la biodiversité

Au chevet des herbiers

Le Bassin de thau est le plus vaste herbier de zostères (1) d'Europe, du moins était, car depuis quelques années, il semble dépérir. Inquiétant. Car ces herbiers sont des zones de nidifications et de nourriture pour les poissons. Ils servent également à la stabilisation des fonds.

Or ce dépérissement existe aussi ailleurs, dans d'autres zones lagunaires du Sud-Ouest de l'Europe, en France, notamment dans l'Hérault, et en Espagne.


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11/09/2009

Aquaculture
Expansion mondiale des proliférations de microalgues toxiques : introduction d'espèces et/ou changements environnementaux ?

Depuis 1998, les proliférations de la microalgue toxique Alexandrium catenella dans la lagune de Thau (Hérault, France) se traduisent souvent par une coloration rouge de l'eau de mer (voir illustration ci-dessus). Cette apparition soudaine fut imputée à un transfert récent d'individus depuis les eaux japonaises par le biais de l'activité humaine (eaux de ballast ou importation de coquillages vivants). Cette hypothèse, basée sur l'analyse des séquences des gènes codant pour l'opéron ribosomique [2] (marqueur phylogénique [3] classique), est aujourd'hui remise en question par une nouvelle étude de biogéographie des populations d'A. catenella en Asie tempérée (Japon-Chine) et en France, menée dans le cadre d'une collaboration franco-japonaise


La lutte intelligente passe en particulier par l’amélioration génétique, destinée à résister au phénomène de mortalité.
La lutte intelligente passe en particulier par l’amélioration génétique, destinée à résister au phénomène de mortalité.

10/08/2009

Huîtres Le remède passe par l’amélioration génétique

Depuis peu, la société vendéenne SFC (Sélection française conchylicole) a investi dans l’aménagement d’une écloserie pour produire de l’ordre de 400 familles.
La première mise en marché de naissains sélectionnés plus résistants devrait intervenir en 2012-2013.

 

pour l'article des huitres modifies génétiquement . pour ma part on ne dois pas toucher a la nature.a force de modifier on détruit notre planète.toute intervention génétique est une erreur phénoménale

RODRIGUEZ José ( ostréiculteur a la retraite)


8/08/2009

L'algue toxique de retour sur les côtes provençales

 

 

L'algue toxique Ostreopsis Ovata est de retour en Provence. Cette algue microscopique peut provoquer en concentration élevée des difficultées respiratoires, réactions cutanées et irritations au visage.


3/08/2009

Les algues toxiques à l'assaut des coquillages et des littoraux

Les coquillages constituent la premières cibles des algues toxiques, mais les hommes aussi,de manière directe ou indirecte, en subissent les effets.


L’environnement côtier évolue, l’ostréiculture doit s’adapter
L’environnement côtier évolue, l’ostréiculture doit s’adapter

    26/07/2009       

Mortalité des huîtres :

De plus en plus d’études analysent l’incidence des changements climatiques sur l’environnement aquatique. La dernière en date montre que la taille des poissons a considérablement diminué avec l’augmentation de la température de l’eau.


23/06/2009

PÊCHE

L'Europe va développer son l'aquaculture, malgré les critiques

Les ministres européens de la Pêche ont donné mardi le coup d'envoi d'un plan de développement de l'aquaculture dans l'UE, en dépit des critiques des écologistes pour qui l'élevage piscicole crée plus de problèmes qu'il n'en résout pour la biodiversité et l'environnement.


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La Lagune de Thau, en quelques chiffres…

Superficie de la Lagune : 7 500 hectares.
Température de l’eau : de 4 à 28° C.
Salinité moyenne : 36 % (plus salée que la mer).
Profondeur maximum : 11 mètres.
Faune et flore : 400 espèces végétales, 196 espèces animales.
Superficie des concessions d’élevage de coquillages : 352 ha partagés en 2750 tables conchylicoles et 800 concessionnaires.
Production d’huîtres : 12 000 tonnes/an.
Production de moules : 3 000 tonnes/an.


Les premières traces de consommation d'huîtres au bord de la lagune de Thau remonte à l'antiquité. Mais l'élevage des huîtres a commencé véritablement à se développer il y a un siècle. Les huîtres de Bouzigues se distinguent par l'alliance remarquable de leur terroir, de leur technique de production et de leurs qualités gustatives.

Les huîtres grandissent suspendues sous les tables conchylicoles qui jalonnent la lagune, et sont constamment immergées dans des eaux profondes et riches en plancton. Disposant de tout l’espace nécessaire, les huîtres se développent pleinement et  les connaisseurs reconnaissent au premier coup d’œil la forme conquée et harmonieuse de leurs coquilles.

A la dégustation, on savoure des huîtres de Bouzigues charnues,  dont le goût est particulièrement iodé et qui rappelle des saveurs de champignons.

LA MYTILICULTURE A Thau, les moules sont également élevées en eaux profondes, suspendues aux tables conchylicoles. Les jeunes moules sont mises dans un filet de 4 à 5 mètres et plongées dans le milieu marin pendant au moins 12 mois.
Les moules de Thau (Mytilus Galloprovinialis) ont une couleur intérieure et extérieure prononcée, un goût également iodé, corsé, et un taux de chair supérieur à la moyenne française.

La production du bassin de Thau représente environ 10% de la production nationale d’huîtres.


 


côte languedocienne et largement ouvert sur la mer, Le Bassin de Thau est le site de production des huitres de Bouzigues. Ce bassin de 7 500 hectares jouxte la haute mer par un mince cordon littoral sabloneux qui mesure plus de 10 kilomètres de long : le Lido.
L'eau de mer est filtrée jour et nuit à travers les sables, se renouvelle sans cesse dans le bassin et trois ouvertures permettent les échanges directs avec la mer ainsi que le passage des bateaux. L'HUITRE DE BOUZIGUES profite des conditions qui lui sont offertes pour mûrir sa saveur caractéristique. Elle présente une coquille bien découpée claire et nacrée, son goût est corsé et iodé.

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Commentaires: 7
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    AyJay (samedi, 29 octobre 2011 14:53)

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  • #6

    buytadalafilonline (mercredi, 07 novembre 2012 12:21)

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  • #7

    pierrillas (samedi, 18 janvier 2014 17:23)



    Madame, Monsieur,


    C'est avec plaisir que nous vous faisons part de l'ouverture de nos 3 chambres d'hôtes à Béziers.
    Notre bastide se situe en bordure du canal du Midi, proche de l'usine Cameron et
    à mi-chemin entre commerces, restaurants, cinémas.

    N'hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements complémentaires.

    Cordialement,


    Christine Pierrillas née Capot

    06 31 84 76 28
    79 chemin rural 53
    34500 Béziers

    Chambres d'hôtes
    http://www.bastideducapiscol.fr/